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La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Par extension, la censure désigne différentes forme d'atteintes à la liberté d'expression, avant et après leur diffusion.
La propagande est la diffusion d'idées destinées à influencer ou à conditionner le comportement humain. La mobilisation des esprits est un facteur de la victoire,
La propagande doit faire comprendre à la population que la France se bat pour le droit, elle participe à la lutte du bien contre le mal , les pays alliés participent à la défense de l'humanité et de la civilisation.
Le premier principe de la propagande est que l'armée française est meilleure que l'armée allemande. Et que l'ennemi est inconscient de s'attaquer à nous. Son second principe est que la guerre n'est pas meurtrière ou plus exactement n'est meurtrière que pour l'ennemi. Il était de règle de considérer les pertes de l'adversaire comme très supérieurs aux nôtres. Il suffisait pour tranquilliser le peuple d'affirmer « pertes minime » peu importantes donc le peuple pouvait dormir tranquille. Son troisième principe est que les mots ne signifient pas la même chose suivant qu'il s'agit des amis ou des ennemis. Lorsque nous prenons deux lignes de tranchées c'est un succès puisque nous avons avancé mais si l'ennemi prend deux lignes de tranchées c'est un échec puisqu'il n'a pas percé. Le quatrième principe est que l'ennemi est capable de toutes les turpitudes et qu'il a tous les vices alors que la vertu règne dans nos rangs. La propagande poussée au bourrage de crâne.
La censure de la carte postale et de la lettre:
Les marques de censure constituent aussi un élément important de l'Histoire postale moderne. La censure postale depuis lors a été rétablie dans certains cas, et notamment en temps de guerre, au nom de l'intérêt national, mais désormais de façon ouverte, d'où l'apparition des marques de censures.
Ces marques consistent à la fois en des cachets de contrôle ou de saisie, et en des bandes de fermeture, et sont apposés sur les plis contrôlés par les commissions de censure postale. Les censeurs ont parfois pratiqué le décollage des timbres mobiles, en 1914-1918, pour détecter les éventuels messages secrets susceptibles de figurer sous les timbres. La prévention de ces types d'indiscrétion a parfois conduit à imposer l'obligation d'utiliser des entiers postaux , aux sujets des ennemis, dans les territoires occupés.
Les motivations des contrôles de censure ont pu être:
-militaires, en temps de guerre étrangère ou de guerre civile, et l'on distingue à cet égard les marques de contrôle du courrier civil, de celles visant à vérifier le courrier militaire, et de celle des vamps de prisonnier de guerre.
-politiques, comme la censure des prisons ou des camps d'internement, ou la recherche dans le courrier d'informations sur le moral des populations civiles.
-économiques, comme la censure des trafics de devises
La sanction de ces contrôles peut être avoir été:
-Le retard systématique du courrier, destinés à rendre inexploitables les indiscrétions éventuelles qu'il contenait.
-le « caviardage » c'est à dire la rature des lignes trop indiscrétes de certaines correspondances.
-La saisie des correspondances
Le temps de la propagande:
La liberté d'informer connaitra des vicissitudes diverses. La censure sera plus-ou moins pesante pendant les deux guerres. La presse sera utilisée par les parties en présence en tant qu'outil de propagande. LE BOURRAGE DE CRANE MARCHE A PLEIN
La guerre sous un aspect positive:
Des deux côtés des belligérants, la presse soutient le moral des gens en pratiquant un des certain sensationnalisme et en leur présentant les conséquences de la guerre sous un jour optimiste. On ne trouve pas de trace dans les journaux des pénibles conditions de vie au front, ni des massacres sans précédents, encore moins des mutinerie ou des désertions.
Les aspects négatives de la censure de la presse:
La presse s'attire le mépris des combattants quand ils découvrent à quel point elle avait édulcoré la réalité pénible et douloureuse du front de bataille.
La presse perd largement la confiance des lecteurs qui, par la suite, s'aperçoivent qu'elle leur avait fait un récit de la guerre qui avait été de loin de correspondre à la réalité.
anissa
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