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propagande et censure lors de la grande guerre

21 mars 2009

L’instruction scolaire subie la propagande Lors

L’instruction scolaire subie la propagande Lors de cette guerre, l’école était la grande inspiratrice du "sens national ». En cette période, les pouvoirs publics espéraient à travers l’école, atteindre l'ensemble des foyers français et leur inspirer le dévouement et le sacrifice total à la patrie. Puis ils se sont efforcés, par l’intermédiaire de l'école, d'unir la nation et de la mettre en état de supporter l'une des plus terribles épreuves: LA GUERRE 14-18. L’école est la mobilisation de la haine contre l’ennemi. Pour le gouvernement la mobilisation apparait comme une tâche considérable, pourtant elle ne se manifeste quelques temps après. Puisqu‘en 1914 "l'union sacrée" avait répondu pratiquement sans résistance à l'appel aux armes. Après, la propagande montre bien sa présence, et plus surtout dans l’enseignement que l’on présente aux écoliers. Cet enseignement de l'histoire de la guerre se voit enrichi par l'édition d'affiches, provenant d'un service de la propagande du Ministère de l'instruction Publique. L'une de celles-ci est consacrée aux buts de guerre de l'Allemagne, cette propagande exposait les atrocités de l‘ennemi . L’école est le foyer national. L’école se présente comme le foyer national, surtout par l'intermédiaire des enfants, qui sont en contact permanent avec les familles, et doivent assurer en cette période de crise, le maintien et l’affermissement de la confiance. La propagande avait également pour rôle de rassembler les civils et de les engager dans la voie de réalisations au service de la communauté nationale. La participation de tous à l'effort de guerre se faisait de plus en plus sentir et de manière spontané, à mesure que le conflit se prolongeait. La propagande pour l’emprunt se développe, et c’est certainement à l'occasion des quatre emprunts de guerre que la propagande à l'école va se faire la plus intensive. Parallèlement à l'émission des "bons du Trésor" et des "bons de la Défense Nationale", l'emprunt va jouer un rôle prédominant pendant la guerre de 1914-1918. Et c'est en partie grâce à l'influence de l'école sur les familles, qu'il connaîtra un vif succès. La propagande pour l’emprunt à la campagne se situe dans le cadre d'une action plus vaste, elle est menée dès le début de la guerre, en faveur d'une restriction de la consommation en général, destinée à favoriser les productions directement nécessaires à la lutte. Et l'on va souvent faire appel à l'école pour promouvoir dans la Nation le sens de l'économie. La participation aux travaux agricoles se fait surtout au cours des deux dernières années de guerre. Puisqu’un effort va être tenté dans le pays pour accroître la production agricole. En effet, à mesure que le conflit se prolongeait, il semblait de plus en plus nécessaire de garder les ressources financières pour acheter le matériel directement utile aux combattants. Donc le pays devait se suffire à lui-même sur le plan alimentaires. L’école intervient à nouveau dans ce domaine et doit s’associer à cette entreprise, soit en faisant le porte parole des espoirs gouvernementaux, soit en mobilisant directement les écoliers pour la production agricole. La propagande vers l‘extérieur se développe. Le gouvernement avait mobilisé la haine contre l'ennemi et travaillé à maintenir dans le pays un moral élevé et une volonté tenace de combattre pour la victoire. Le gouvernement de la métropole devait également mener une propagande vers ses territoires d'Outre-Mer afin de marquer "leur communauté de destin et de sacrifice", une propagande d'amitié auprès de ses alliés et enfin une propagande vers les neutres. C'est surtout vers l'empire et les alliés que les éducateurs vont être invités à diriger l'attention des élèves; une fois de plus, on espère ainsi accroître l’unité nationale et précipiter la victoire du camp des "alliés" en renforçant leur union. Le témoignage de cette propagande par une Affiche scolaire éditée par le "service de la propagande du Ministère de l'instruction Publique" en 1918 et qui rend un vibrant hommage "aux milliers de volontaires indigènes qui ont combattu pour la France bien-aimée" . Un dessin de Poulbot, présentés en images scolaires et conservés au musée d'Histoire.  Les ignobles otages. Francisque POULBOT. Ce dessin de Poulbot illustre la force du sentiment nationaliste qui domine les premiers mois de la guerre et qui touche le monde juvénile comme le monde adulte. Sur ce dessin, les enfants exhibent leurs armes, en particulier les fusils de bois et les épées, les casseroles remplacent le casque, mais parfois même ils se coiffent du véritable casque prussien. Ce dessin de Poulbot démontre que dès les premiers mois du conflit, l’enfant devient un instrument essentiel de la propagande en France comme en Allemagne. La militarisation de l’enfance se retrouve dans l’appropriation totale des faits de guerre et l’identification complète au combat national. Avec parfois une volonté très marquée de prendre part aux combats, d’en découdre avec l’ennemi, y compris chez des enfants très jeunes. Ce qui témoigne également de la transposition de la brutalité et de la violence nouvelle de la guerre sur les terres de l’enfance. Dsl j'ai eu le tps de faire que cette partie, et il faut que je fasse les finitions.
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1 mars 2009

Intro revue

Éditorial:

En raison de l'abrogation de la censure le 12 novembre dernier et du premier anniversaire de l’armistice nous avons décidé de consacrer ce numéro spécial à la propagande et à la censure qui ont sévit durant la Grande Guerre. En effet, un grand nombre d’informations nous étant parvenus nous voulons lever le voile sur ces institutions et ainsi rendre un hommage aux plus de un million de poilus morts pour la France.

Afin de mieux comprendre  voici un petit rappel sur les causes qui ont entrainé la guerre 14-18:

  • Il existe de nombreuses tensions entre les pays européens dues à des rivalités économiques.

  • La formation d’alliances attise les tensions. l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie se regroupent et forment la Triple Alliance tandis que la France, le Royaume-Uni et la Russie créent la Triple Entente.

  • Le 28 juin 1914 l'assassinat de François Ferdinand, l'héritier de l'empereur d'Autriche, par un bosniaque soutenu par la Serbie marque le début de la Grande Guerre. En effet l'Autriche déclare la guerre à la Serbie le 28 juillet 1914. A partir de ce moment le système d'alliance se met en place, l'Allemagne entre en guerre contre la Russie le 1er août 1914, le 3 août contre la France et le 4 août contre le Royaume-Uni. C'est un conflit quasiment mondial qui débute puisqu'en 1917 les États-Unis interviennent en faveur de la Triple Entente.

  La Grande Guerre s'est déroulée selon des phases majeures:

  • En 1914, c'est une guerre de mouvement.

  • De 1915 à 1917 la guerre change de visage et devient une guerre de position ou autrement dit une guerre d'usure. Elle a pour objectif d'amener l'adversaire à l'épuisement sur le plan politique, économique et moral.

  • En 1917, les États-Unis entre en guerre, la Russie signe l'armistice et de nombreuses mutineries éclatent car les soldats ne supportent plus la guerre d'usure.

  • En 1918, la guerre de mouvement reprend. La Triple Entente emporte la victoire et l'armistice est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes.

  La France était très mal préparée à la guerre, on peut notamment le voir par les uniformes que portait les soldats au début. Cependant, notre nation a tout de même réussi à vaincre l'Allemagne, qui était bien plus puissante car déjà industrialisée. Peut être la propagande et la censure ont été des facteurs pour la victoire...

1 mars 2009

Les méthodes de propagande moderne ont montré

Les méthodes de propagande moderne ont montré leur efficacité. La propagande doit être utliséen certainnes circonstances exceptionnelles, en temps de guerre. Elle est un moyen indispensable pour assurer la survie d'une nation. Elle ne doit jamais devenir une méthode de gouvenemnt des sociétés, sous peine d'anéantir le principe de liberté, base de toute démocratie véritable. Nous pouvons revoir cet exemplle lors de la guerre du vietnam.Les effets de la médiatisation de la guerre du Viêt Nam jouent énormément alors qu'affluent au pays des photos d'envoyés spéciaux que l'administration ne sait comment contrer. L'opinion publique américaine commence à douter majoritairement des options liées à un tel niveau d'engagement, alors que le parti de la génération de la « prise de conscience » (consciousness generation) maintient l'activisme par des sit-ins en faveur du règlement du conflit et du désengagement dans les allées publiques de Washington : la pression est telle que le pouvoir politique doit répondre instamment à la situation d'enlisement. Jusqu'ici l'opinion avait été affectée par les images de sacs plastique contenant les corps des jeunes soldats ramenés au pays ; mais des images quotidiennes à la télévision montrant le conflit prouvaient l'enlisement, et des photos choquèrent plus encore ce public malmené sur la longueur. Les américains ont perdu la guerre d'opinion à cause des images choquantes. Les filles jvien de pensé à un truc on peut pas fire une ouveture sur la guerre du vietnam vu qu'on écrit en 1919 et la guerre du vietnam se passe bien aprés il faut qu'on trouve une autrei dée. J'avais commencé à rédigé l'ouverture mais sa ne sert plus à rien bisous Anissa
1 mars 2009

Oups

Oh merde j'ai le début de l'intro a t'envoyer aussi!
Bon je vais prendre une douche, je vais manger et je l'envoi!

1 mars 2009

Impact sur société / Limites

Voila ma partie! Jeanne je te laisse le soin de placer Omer Brunet... dans la seconde partie!
Jeanne, Pourrais-tu m'envoyer tout le dossier dans l'après midi pour que je l'imprime ? Merci d'avance

L’impact sur la société:


      La propagande et la censure ont joué un rôle très important auprès des civelots (civils). En effet si ces dernières n’avaient pas été mises en place est-ce que les français auraient voulu aller combattre? Pas sûr puisque la propagande a pour but de montrer que la France et ses combattants sont prêts pour la lutte jusqu’à la fin. Avant 1917 la propagande et la censure exercent un réel pouvoir sur la population française restée à l’arrière ainsi que sur les bigorneaux (soldats). En effet elles permet aux civils de rester «positifs», elles les rassurent sur leurs proches partis sur le front. Grâce à elles, ils gardent espoir d'un jour les revoir. De plus des affiches de propagande incitent les français à verser de l'argent pour financer la guerre, c'est-à-dire, entre autre les armes et les uniformes. Après la guerre de l'argent est encore demander mais cette fois-ci c'est pour reconstruire les villes détruites durant les 4 terribles années. Le 7 août 1914, le chef du gouvernement français lance un appel aux femmes pour qu'elles aillent travailler. Tous les hommes étant partis combattre, il y a un manque de main d'œuvre alors on fait appel aux femmes. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines sont appelées les «munitionnettes». De 1914 à 1918 les femmes auront fabriqué 300 millions d'obus et plus de 6 milliards de cartouches. Durant cette période les femmes distribuent le courrier, s'occupent des tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Dans les campagnes, elles s'attellent aux travaux agricoles. D'autres s'engagent comme infirmières dans les hôpitaux qui accueillent les soldats blessés et certaines sont des marraines de guerre, c'est-à-dire qu'elles écrivent des lettres d'encouragement et envoient des cubes (colis) aux soldats. Leurs rôles est de remonter le moral des combattants.

femmes

Femmes de tous âges fabriquant des obus, France, 1917.

 

La propagande et la censure fonctionnent aussi sur les bigorneaux (soldats) car la propagande exalte le sacrifice pour une bonne cause, c'est-à-dire qu'elle montre aux combattants que la patrie les a nourri et que maintenant il faut la défendre. Cette propagande fondée sur l'héroïsme et le sacrifice du soldat français veut montrer que ce soldat est supérieur au soldat allemand, qui lui est un lâche et un fourbe. Pour que les français partis combattre  n'est pas peur de se donner corps et âme dans la bataille on met en avant le culte du soldats tombé au champ d'honneur. Ce mythe avait un réel impact sur les bigorneaux (soldats) car c'était comme si la nation les encourageait. Après l'année 1917, la propagande et la censure ont connu un déclin. En effet les français restés à l'arrière ainsi que les soldats sont las et découragés. Cette attitude est survenue car le gouvernement avait promis aux français que cette guerre 14-18 ne durerait pas longtemps. La population s'attendait à une courte guerre à laquelle il fallait être fier de participer. Cependant les français sont devenus méfiants car ils se rendent compte que le gouvernement a manqué de transparence envers eux et désormais ils lisent des journaux tels que «Le Canard Enchaîné», journal qui transmet la vérité. Les soldats sont eux aussi fatigués de combattre dans une guerre aussi longue, ils se sentent trompés par la nation française. A leur retour en 1918, la presse française s'attire le mépris des soldats car ils découvrent que les journaux avaient édulcoré la réalité douloureuse et pénible de la guerre. Par exemple dans le journal Le Matin on pouvait lire : «il ne faudrait pas s'alarmer outre mesure des effets meurtriers des bombes asphyxiantes. Qu'on se rassure, ce n'est pas bien méchant» (le 27 avril 1915) ou encore «Leur artillerie lourde est comme eux, elle n'est que du bluff. Leurs projectiles ont très peu d'efficacité [...] et tous les éclats [...] vous font simplement des bleus» (le 15 septembre 1914). Dans L'Intransigeant un article du 17 août 1914 disait «Les balles allemandes ne tuent pas. Camelote allemande. Balles et blessures inoffensives.». Les combattants ayant vécus sur le front durant ces 4 années, savent pertinemment que ces déclarations sont fausses, que la guerre n'est pas rose et qu'au début la France était loin d'être vainqueur. Le fait que les journaux est mentis est diffusé par les soldats, aussi la presse perd la confiance des lecteurs qui se rendent compte que la vérité était loin d'être celle décrite dans les journaux.

 

 


Les limites:


  Malgré certains journaux qui se soumettaient aux réglementations du gouvernement, d'autres ont cherchés à les détournées. Le Canard Enchaîné est un journal hebdomadaire et satirique crée le 10 septembre 1915 en riposte à la censure et au bourrage de crâne. Pour détourner ces derniers, Le Canard Enchaîné a choisis le rire. C'est la seule arme utilisable face à la censure avec laquelle le journal a poursuivit un combat rusé. Le Canard Enchaîné a donc recourt à des antiphrases, des démentis qui valent confirmations ou des phrases à l'envers. Ce journal avait mis en place tout un arsenal pour essayer de faire passer les vraies informations sans se faire censurer par le gouvernement français. Il y a aussi des auteurs tels que Albert Londres qui se sont battus contre la censure et la propagande. Albert Londres était reporter lors de la Grande Guerre et pour que ses reportages soit diffusés il rusait autant qu'il le pouvait. Cependant cela échouait parfois et dans ces cas-là la censure interdisait en totalité ses reportages. Albert Londres à couvert jusqu'à la fin de 1918 la plupart des fronts de la Grande Guerre (France, Belgique...) dans un état d'esprit rebelle et acharné à dire la vérité. «Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.» Cette maxime d'Albert Londres résume l'idéal de ce professionnel de l'information. Il a notamment écrit un ouvrage, Contre le bourrage de crâne, qui réunis ses reportages durant la période 1917-1918.


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Ouvrage d'Albert Londres, Contre le bourrage de crâne.

 

Cependant Albert Londres devient «indésirable» et son nom figure en tête d'une liste noire, établie par l'état-major, assorti de la mention «mauvaise tête». Le haut commandement déposera même une plainte contre lui pour «insolence» et «insubordination» auprès de la direction du Petit Journal, qui soutiendra néanmoins le grand reporter.


Euh j'ai une question dans les parties d'Anissa et Marine il n'y a pas de photos/images?

Sinon il ne faut pas oublier de mettre de la pub dans le journal!

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1 mars 2009

Jai fini ma partie par contre jai pa eu le tem de

Jai fini ma partie par contre jai pa eu le tem de me relire , je vai le faire cet aprè mai jsui pa cher moi

Pour la partie les affiches ya pa bcp d'infos et c'est rédigé a larrache alors si qqun voudrai bien s'en charger sa serai sympa !

mercii  Marine

PROPAGANDE ET CENSURE : DES MOYENS DE GAGNER CETTE GUERRE ?

Intro : Edition spécial / Numéro spécial

Editorial:
  En raison de l’armistice signée le 11 novembre dernier nous avons décidé de consacrer ce numéro spécial à la propagande et à la censure qui ont sévit durant la Grande Guerre. En effet, un grand d’informations nous étant parvenus nous voulons lever le voile sur ces institutions et ainsi rendre un hommage aux plus de un million de poilus morts pour la France.

RAISON DE NOTRE ENTREE EN GUERRE

Déclaration de guerre , 3 raisons principales :

Au début du XXème  siècle , de grandes rivalités étaient déjà connues entre les pays de l’Europe , qui à partir de ce siècle était devenu le continent supérieur économiquement et militairement.

La deuxième raison de ce  conflit sont la formation de camps ennemis depuis le XIXème siècle, d’un coté la triple alliance conclue en 1882 entre l ‘Allemagne , l’Autriche –Hongrie et l’Italie ( qui changera de camp et rejoindra la triple alliance en 1915), de l’autre coté la triple entente qui est construite entre 1893 et 1907 ,elle regroupe la France , le Royaume-Uni et la Russie. En effet , les autres pays participant aux conflits vont se ralliés à l’un ou l’autre camp . La Serbie , la Belgique et le Japon ( en 1914) , l’Italie ( en 1915), ainsi que la Grèce et les Etats-Unis (en 1917) se rallieront à la triple entente. L’empire ottoman et la Bulgarie se rallieront quant à elles à la triple alliance.

Ensuite , l’attentat de Sarajevo le 22 juin 1914 est le conflit qui a mis le feu aux poudres .

En effet, le 28 juillet l’Autriche déclare la guerre à la Serbie après le bombardement de Belgrade. Le 1er Août c’est la mobilisation générale de l’Allemagne qui déclare la guerre à la Russie. Le 2 août , une mobilisation générale est lancée en France . Le lendemain ,  le 3 août , l’Allemagne lui déclare la guerre, la France et l’Allemagne commence une guerre qui d’après eux ne devrait durer que quelques mois, et qui en réalité durera plus de 4 ans. A la suite du 3 Août , de nombreux pays ,25 au total se rallièrent à l’un des 2 pays en conflit, c’est ainsi que se forma deux camps ennemis , la triple entente qui était composé de la France , de la Russie et du Royaume-Uni et la triple alliance constituée de l’Allemagne, de l’Autriche Hongrie et l’Italie.  Le 4 août c’est le Royaume-Uni qui déclare la guerre à l’Allemagne pour avoir violé la neutralisation de la Belgique. Le 6 août vient le tour de L’Autriche-Hongrie qui déclare la guerre à la Russie. Et enfin Le 11 août , c’est la France qui déclare la guerre à l’Autriche-Hongrie.

Grande Guerre : 4ans  4 étapes

Tout d’abord 1914 , la guerre de mouvement  débute par l’attaque des soldats allemands par le Nord de la France .A la fin du mois d’août , les soldats ne sont plus qu’à 40 kilomètre de Paris, c’est à ce moment-ci que le général Joffre lance une contre-offensive de la Marne. Celle-ci se déroulera du 6 au 13 septembre 1914, les allemands sont alors repoussés , c’est le début de la « course à la mer ».A la fin de cette même année le front s’étend de la mer du Nord jusqu’à la Suisse. C’est à ce moment là que les deux camps adverse comprennent que la guerre sera longue puisque aucun camp ne réussi à percer le camp ennemi.

1915-1917, la guerre change de visage , elle devient une guerre de position, c’est à dire que les armées de chaque camp s’installent dans des tranchées , les soldats lancent des offensives quotidiennes et utilisent massivement l’artillerie. Autrement dit , on assiste à une guerre d’usure qui a pour objectif d’amener l’adversaire à l’épuisement sur le plan politique , économique , ainsi que moral. Chaque bataille est très meurtrière et ne fait avancer les poilus que de quelques mètres /qu’ils retrouvent le jour suivant /pour les « retrouver » le jour suivant . En 1916 , lors de la bataille de Verdun , les Allemands tentent une percée décisive mais les troupes française leur résistent en partie grâce au général Pétain. Cette bataille fera 500 000 morts.

En 1917 , on assiste à un tournant de la guerre, trois évènements vont faire changer le cours des choses. Premièrement des mutineries se créer par l’épuisement des soldats qui n’acceptent plus cette façon de combattre , c’est à dire par des offensives souvent inutiles. Le général Pétain condamne ces soldats mais il finira par abandonner les offensives meurtrières. Il  proclamera alors «  j’attend les Américains et les chars ». C’est ainsi qu’en avril , les U.S.A font leur entrée en guerre.  De plus, les Allemand depuis 1915, ont déclenché une guerre sous-marine très importante, ils coulèrent tous les navires circulant dans l’Atlantique y compris ceux des américains qui ont vu leur intérêt économique menacés . C’est pourquoi l’Amérique entra en guerre du coté des alliés ,et que la guerre bascula au profit de l’Entente. Ensuite , les révolutions en Russie où les Bolcheviks prennent le pouvoir amène la Russie à se retirer du conflit en mars 1918.

En 1917 , la guerre retrouve son premier visage celui de guerre de mouvement  grâce à de nouvelles armes comme les tanks et les avions mais les soldats français n’en veulent plus , ils en ont marre , ils veulent tout arrêter. Les armées alliés se réunissent sous le commandement du général Joffre pendant que la situation en Allemande devient catastrophique , le pays est ruiné, il demande alors l’armistice et l’obtient le 11 novembre 1918.

( Nous pouvons alors nous interroger et tenter de comprendre comment la France qui était si mal préparé à la guerre militairement , comme le montre les armes , les habits des soldats arrivent finalement à vaincre un pays comme l’ Allemagne qui est bien plus puissant car déjà industrialisé.  Nous en avons conclue que la censure et la propagande imposé à la population française pourrait être un des facteurs de la victoire. )  ®  à refaire en intégrant ces idées là et en rappelant que la guerre ne devait durer que quelques mois ainsi que la France avait des faiblesses face à l’Allemagne au début .

L’ état français suspendit l’exercice des libertés dites démocratique , il ne fut plus question de liberté d’expression ni d’information .

Les instruments du pouvoirs :

La propagande et la censure sont deux outils utilisés par le gouvernement. L’un maîtrise l’information , l’autre la supprime . Elles représentent les deux faces d’une même stratégie de domination mentale utilisé lors de cette guerre.

A-   Propagande : diffusion des idées gouvernementales  imposées

a-Définition :

La propagande est la diffusion d’idées destinées à influencer ou  à conditionner le comportement humain , elle opère une maîtrise d’information, elle est une arme puissante en temps de guerre , elle déshumanise l’ennemi et suscite la haine entre groupes . Dans le cadre de la guerre 14-18 elle avait pour objectif de transmettre des idées de nature politique et militariste. Elle permet la mobilisation des esprits qui fut un grand facteur de la victoire. C’est un moyen utilisé par le pouvoir politique français durant la période de guerre 14-18. Elle est diffusée de différentes manières et fait comprendre à la population que la France se bat pour le droit , qu’elle participe à la lutte du bien contre le mal , que les pays alliés participent à la défense de l’humanité et de la civilisation. Elle a également pour objectif de maintenir le moral de l’arrière, de conforter le patriotisme et de trouver un financement à la guerre.

Démonstration de son efficacité

La propagande va jouer un rôle fondamentale après le sacrifice de Verdun et l’échec de l’offensive du Chemin des Dames en 1917 . Elle va réussir à fortifier le sentiment national et à encourager les soldats à se battre à nouveau contre l’ennemi. Le slogan , l’affichage ou les comptes rendus optimistes des bulletins officiels des armées représentent la propagande et ne peuvent susciter que des comportements patriotiques.

4 principes

L’autorité française par ces divers messages de propagande devaient sous-entendre ces idées :

L’armée française est meilleure que l’armée allemande et l’ennemi est inconscient de s’attaquer à nous.

La guerre n’est pas meurtrière ou plus exactement seulement pour l’ennemi , leur perte sont très supérieur aux nôtres .

Les mots ne signifient pas la même chose quand les français parlent de leur camp ou du camp des Boches. Par exemple si nous prenons deux lignes de tranchées c’est un succès pour nous français puisque nous avons avancé mais si c’était l’ennemi qui prenait deux lignes de tranchées alors c’était un échec car il n’avait pas réussi à percé.

      L’ennemi à tous les vices alors que dans notre camp règne la vertu .

Nous , français nous rassurions les pays étrangers en s’adressant à l’opinion publique , et en les incitant à lutter à nos cotés, ou au moins à nous soutenir .

      La propagande à renforcé un culte déjà connu au XIXème Siècle , celui du soldat mort                            pour son pays. En effet , les perte humaines étaient si importante qu’il fallait leurrer l’arrière pour encourager les appelés .

   

    B -Censure : encadrement de l’opinion / contrôle de l’information officielle

a- Défnition :

La censure complémentaire à la propagande est la limitation arbitraire de la liberté d’expression de chacun. Elle désigne ainsi différentes formes d’atteintes à la liberté d’expression avant et après leur diffusion.

Le service de la censure est organisé dès le 30 juillet 1914 , mais elle est réellement  mis en place le 4 août 1914 par le ministre de la guerre Messimy , qui décrète que les journaux ont désormais l’interdiction de publier des nouvelles de guerre qui n’ont été ni visées, ni communiquées  par « le bureau de presse» du ministère .

La censure est mis en place par le gouvernement pour de façon générale orienter l’opinion et supprimer toutes les critiques. C’est pour le gouvernement  un moyen de guerre indispensable dans un conflit moderne, la censure leur permet d’avoir un contrôle sur la formation et la diffusion des information , c’est en quelque sorte « une facilité du gouvernement ». Ainsi elle évite plus particulièrement la diffusion de renseignements susceptible de donner à l’ennemi d’ importantes indications. Elle est instauré pour dissimuler tous ce qui pouvaient être un facteur de diminution de la combativité des soldats sur le front et l’effort de la population à l’arrière.

On disait que «  la vérité est l’ennemi et elle doit être caché aux yeux de tous. » Le but de la censure était également de forger une opinion publique unanime. Il y avait tous d’abord une auto-censure qui était appliqué sur les outils de communications et si elles ne suffisaient pas , une censure dite officielle indiquait ce qu’il fallait écrire ou ne pas écrire et n’hésitait pas à supprimer ce qui ne convenait pas.   

La censure a pour rôle d’interdire à la population d’ évoquer certains sujets comme la paix  ou de montrer certaines scènes tel que les horreurs de la guerre puisqu’elles se voulait en ces temps de « boucherie mondiale » la garante de prétendue «  bonne mœurs » . Néanmoins, la presse d’opinion essaie de résister en faisant des allusions, elle organise les premières manifestations de la censure. Malgré cela de l’année 1914 au printemps 1915 , l’unanimité patriotique fait accepter la censure. Cependant la contestation de plus en plus importante des journalistes et des parlementaires entraîne en janvier 1917 un débat parlementaire qui remet en cause l’existence de la censure.

Celle-ci continua d’exister sous l’autorité de Clemenceau  mais elle fut allégé et abrogé le 12 novembre 1919 au moment de la suspension de l’état de siège .

C-Moyens d’actions

Par les cartes postales  :

Les années 14-18 constituent une partie de l’âge d’or de la carte postale . Ce moyen de communication se définit comme une actualité visuelle. Contrairement à la presse , moyen de communication par le texte, l’écrit. Les cartes font l’objet de représentations très divers de la guerre. On y voit des scènes de manœuvres , la vie dans les casernes , les troupes en marche, la vie quotidienne des tranchées , des villages en ruines , des camps de prisonniers ennemis , des transports de blessés , les armes utilisées comme le canon de 75 , l’artillerie lourde ou l’automitrailleuse. Les cartes postales n’ont pas échappé à la censure. En effet elles étaient sévèrement contrôlées pour s’assurer qu’ elle ne portait pas atteinte ni à l’idéal patriotique français, ni à l’hégémonie du pays mai au contraire qu’elle renforçait celles-ci.

La première règle a respecter pour ne pas subir la censure était de ne pas montrer la guerre dans sa véritable cruauté, ce qui signifie qu’on devait voir des images rassurantes , sans violences outrancières .Par conséquent on ne pouvait en aucun cas représenter des scènes de morts ou de bataille, on ne voyait pas non plus de poilus mutilés , déchirés par les combats ni même de visages épuisés , hagards , désespérés ou harassés. Le gouvernement français n’acceptait pas non plus la représentation d’individu isolé parce que la guerre 14-18 doit être vu par tous comme un conflit de masse où l’esprit collectif  doit triompher. C’est pour cette raison que sont représentés des soldats défilant avec le sourire ou des foules qui observent, des soldats qui vivent ensemble, mangent ensemble.

A l’inverse, quand les pertes sont du côté allemand . La France  n’hésitait pas à montrer des scènes cruelles , des cadavres allemands et écrivaient des phrases de ce type : «  nos ennemis meurent beaucoup plus que nous, français. »

La carte postale devient alors un véritable instrument politique au service de l’effort de guerre, elle utilise tous les moyens possibles et arguments inimaginables dictés par le gouvernement. Par exemple , dès le début de la guerre le général Joffre , chef de l’armée française est devenu très populaire grâce à une intense propagande faisant de lui un héros malgré l’accumulation de ses batailles ayants échouées.

La censure était observée sous d’autres formes. Tout d’abord , le service de la censure exigea que ne figure aucun nom de lieu précis des zones de combats sur les cartes postales. Elle réalisait de multiples gommages , barbouillages de noms de villages. Cela permettait d’avoir des situations géographiques seulement approximatives qui rendaient la localisation des troupes très difficile.  En effet la censure avait pour but de rendre impossible le suivi des opérations militaires, met ce souhait fut quasiment irréalisable puisque le nombre de cartes postales envoyés sur le front durant le conflit était toujours de plus en plus importante , le gouvernement ne pouvait  alors pas toutes les contrôlées.

Les cartes postales et les cartes en franchise ont montré un fait nouveau , l’enrôlement graphique des enfants dans le conflit , comme dans Bécassine chez les Alliés. Dans certaines illustrations une notion dominante était montrer : le poilu se bat au nom du droit et de la morale pour protéger la civilisation , la liberté mais aussi l’avenir même de l’enfant.

      les représentations de cartes postales

La carte postale est l’instrument de propagande par excellence , elle est un excellent moyen de saisir l’état d’esprit d’un pays entièrement tourné contre l’envahisseur en lui montrant la cruauté de l’ennemi et un témoin irremplaçable de la mentalité d’un peuple en guerre.

Les cartes postales ont véhiculé de nombreux clichés comme la qualité extraordinaire de notre artillerie, la puissance de nos systèmes de tranchées , le nombre impressionnant de prisonniers de guerres allemands que nous avions. . La France créa également une propagande  anti-allemande dès les premiers jours de guerre  pour attiser la flamme du patriotisme et de l’engagement guerrier qui atteindra son paroxysme en septembre 1914. De nombreux éditeurs ont alors produit des séries de cartes postales intitulées Atrocités allemandes où l’on peut voir un drapeau blanc ou des soldats dissimulant une mitrailleuse, de jeunes enfants ayant les mains coupés, des viols de jeunes filles et de femmes ou des assassinats d’enfants. La propagande montrait également la vie des prisonniers où l’on voyait des camps modèles , les soldats paraissaient vivre bien tranquillement et parfois même jouaient au football pour se distraire , ce qui n’était pas du tout la réalité , les soldats étaient levés à l’aurore , faisaient des travaux forcés et mangeaient une nourriture infecte. Un autre rôle de propagande économique était imposé par le gouvernement , des illustrations de cartes favorisaient l’emprunt par les soldats, les familles en faisant des vastes campagnes de cartes postales , c’est pourquoi le pouvoir français faisait appel aux meilleurs dessinateurs pour sensibiliser l’opinion publique et les familles.

Pour vous expliquez concrètement nous avons fait parvenir ces 2 photographies à un artiste  Laurent Verney qui les interprètent exclusivement pour vous .

Barbarie allemande

      L’une des premières compositions y faisant référence est éditée par L’Illustration le 29 août 1914. C’est un dessin (document n° 1) de l’artiste Georges Scott, intitulé « Leur façon de faire la guerre ». On y voit un soldat ennemi, facilement reconnaissable à son fameux casque à pointe (le « couvre-Boche », comme l’on dit alors, considéré comme un symbole durable de l’« archaïsme » du militarisme prussien, est souvent utilisé par la propagande), qui pose avec fierté, l’air cynique, comme un chasseur devant son gibier, au milieu d’un amas de corps ensanglantés. On reconnaît nettement parmi les victimes une jeune femme (son bourreau a le pied sur sa poitrine), des enfants et un prêtre. Enfin, une ville incendiée apparaît à l’arrière-plan et l’on distingue, sur la droite, d’autres Allemands qui fusillent un groupe de civils près des décombres de leur maison. Cette représentation synthétique et hautement symbolique de la violence aveugle de l’ennemi vise à accréditer l’idée que ses troupes ne respectent aucune convention internationale, qu’elles se comportent comme des hordes de barbares - les Teutons -, commettant les pires horreurs en territoire envahi.

  Le document n° 2, une estampe de l’artiste Domergue extraite du Livre rouge des atrocités allemandes paru en 1915, est censé illustrer le viol de la neutralité belge par le Kaiser. On y voit un soldat allemand sous les traits d’un animal enragé dans la chambre à coucher d’une jeune femme (évanouie ou morte ?) dont il vient d’abuser. Cette figuration outrancière de la bestialité supposée de l’adversaire suscitant la frayeur et le dégoût, qui laisse aujourd’hui perplexe, n’est pas un cas isolé. Au contraire, le thème de la dégénérescence physique de l’ennemi est fréquemment utilisé à l’époque. Cette effroyable monstruosité attribuée à l’Allemand, que traduit fort bien le document n° 2, prouve combien la haine accumulée contre lui est forte.
Le document n° 3, intitulé
La Brute sauvage, est tout à fait comparable. Ce dessin sur carte postale montre en gros plan un soldat allemand au rire carnassier, qui tient dans une main une pièce d’artillerie et dans l’autre les ruines fumantes d’une église. Cette composition renvoie au discours de propagande sur l’acharnement des Allemands à détruire les monuments du passé, principalement les édifices religieux, sans aucune raison militaire valable. Le « martyre de la cathédrale de Reims » bombardée à maintes reprises pendant toute la guerre, auquel l’image fait directement allusion, est très souvent évoqué pour prouver une fois encore la barbarie d’un ennemi répugnant et méprisable qui ne respecte rien, pas même le sacré. Le commentaire situé juste en dessous du dessin, sous la forme d’une citation de l’écrivain Jean Richepin, le complète d’ailleurs dans ce sens.    Laurent Veray

Interprétation

Comme en 1870, à partir d’août 1914, la diffusion de nombreuses et diverses représentations des exactions commises en France par les troupes allemandes provoque une hostilité durable envers l’ennemi héréditaire. Bien sûr la propagande française exagère et déforme les faits : voir à ce propos les récits légendaires d’enfants aux mains coupées. Il n’en demeure pas moins que cette hostilité renforce la cohésion nationale et devient même une des raisons fondamentales de l’acceptation de l’investissement sans limite dans le conflit. Présentées comme des preuves accablantes, toutes ces images de crimes odieux, froidement exécutés, contribuent à légitimer la violence de guerre : celle-ci devient nécessaire pour défendre la civilisation et anéantir la « barbarie adverse ». En fait tous les moyens sont bons pour dénigrer « l’Autre » : on fait même appel à la science pour prouver que les Allemands sont des dégénérés qui menacent dangereusement l’humanité. La germanophobie ambiante se manifeste également de façon « moins sérieuse » notamment aussi par une multitude de caricatures où l’ennemi est toujours grossièrement figuré.

Elle avait aussi le rôle de  véhiculer des idées fausses et particulièrement absurde au peuple français. Par exemple elle disait que la guerre serait une simple promenade militaire  , que les balles allemandes n’atteignaient pas leur but , qu’elles rebondissaient sur le corps des soldats français et alliés , que les gaz asphyxiants ne tuaient pas.

C’est ainsi que tous les dessins du temps ont participé à leur manière à l’effort de guerre comme ceux de Hansi, Poulbot,  Steilen ou bien encore Abel Faive .

Ils ont fait vivre la guerre dans sa dimension humaine au peuple français avec ses souffrances, ses joies ,  ses angoisses,  ses espérances, la haine et l’amitié jusqu’aux dernier moment elle ont redouter la défaite . Le conflit ne se limitait pas au front , il fallait bien sûr que l’arrière tienne . Les cartes postales révélaient l’action psychologique , ont y voyaient la mentalité d’un peuple leurré. Elles représentaient l’expression de tout un peuple allant vers un but extrême et tragique : vaincre à tous prix  et derrière chaque photographie se cachait des messages.

Le contrôle postal voit le jour fin 1915 : sa fonction est de surveiller le « moral » des combattants et de censurer leur correspondance , il compte 9 commissions de 15 à 25 membres qui ouvrent jusqu’à 180000 lettres par semaine vers la fin de la guerre.

Journaux :

Le pouvoir français et l’armée se sont préoccupées très tôt de la fabrication de l’information de guerre en France , la presse est le premier outils de communication ayant dût subir les pressions gouvernementales. Il ont d’abord caché les informations qui pouvaient être utiles à l’ennemi , c’est ce qu’ils ont appelé la censure préventive , puis on simultanément commencer à diffuser de fausses nouvelles destinées à maintenir le moral des armées et de l’arrière , c’est à dire la propagande. La presse fut également soumise à la censure pour lutter contre le défaitisme. Le gouvernement exigea le silence complet sur les conflits , les hommes qui tombent durant les batailles. Les consignes diplomatiques donnée aux journaux était très sévère.

L’Etat met en place alors à partir de 1915 un véritable système d’information. Avec les poursuite des combats et la guerre totale , le système a été complètement amélioré entre 1915 et 1918 par les gouvernements qui se sont succédés et connaît son apogée de Novembre 1915 à Mars 1917.

Trois organismes publics  sont alors créé , certains relèvent de la censure stricte , c’est le cas du bureau de la presse centralisé au ministère de la Guerre avec ses 400 censeurs qui était renforcé par des commissions de censure dans les 22 régions militaires , ce qui faisait alors 5000 censeurs répartis sur tous le territoire français. D’autres organismes étaient plutôt relié à la propagande , c’est le cas  du Grand Quartier Général dès 1914 et la Maison de la presse au Quai d’ Orsay en 1916 .

Un exemple de leur action :

Lors de la bataille de Verdun , le Grand Quartier Général développe un sentiment de forte héroïsation des soldats de Verdun pour conserver le moral malgré l’échec et simultanément la censure prépare cette même population à une guerre de longue durée .

La censure gomme l’ horreur et l’exagération patriotique car exagérer les choses sont un moyen de faire douter la population. Par conséquent , le pouvoir doit trouver un juste milieu entre censure et propagande pour ne pas donner d’informations trop pessimistes qui inquiéteraient mais pas trop optimistes non plus car cela pouvait provoquer de vives déceptions .

En France , les autorités dissimulent alors les pertes alliés par le premier comité secret de la chambre des députés ouvert le 16 juin 1916. C’est pourquoi le nombre de pertes allemandes qu’avait communiqué la très officielle Maison de la presse aux journaux français est censurée le 20 juin 1916 car elles sont inférieures à ce que les français croyaient et à ce que le haut commandement français avait annoncé. Par conséquence  elles pourraient affirmer que les pertes française sont équivalents alors qu’elles sont diminuer par le gouvernement français.

Verdun a donc été en plus d’être un des plus grand conflit et échec de la France, une bataille de l’information et de la manipulation à trois niveaux . Tout d’abord en tant que censure politique assumé par l’ensemble de la société politique qui au printemps 1916 abandonne alors l’idée de légiférer la censure. Ensuite, ce sont les associations et les syndicats de la presse ainsi que la majorité des patrons de presse et des journalistes qui acceptent la censure durant cette guerre . C’est le cas du Syndicat de la presse parisienne que préside le sénateur Jean Dupuy propriétaire du parisien ainsi que l’Association des journalistes parisiens du sénateur Alfred Mézières. Néanmoins celle- ci n’est pas accepté par tous le monde , des protestations émanent de l’Association de la presse républicaine départementale et de journaux d’opinions indépendants

Pourtant , le principe d’une censure est accepté par la majorité de la population française qui se résigne de 1914 jusqu’au début de l’année 1917 à accepter une information manipulée.

Cependant en 1917, la population qui est excédé des dissimilations et du bourrage de crane qu’on lui inflige ne veut plus croire à ces mensonges gouvernementaux. Cette réaction va même conduire au second semestre 1917 à une chute générale des tirages. L’information sera alors discrédité pour longtemps par la méfiance des lecteurs face au « bobards et rumeurs ».  Ce «  système d’information »continuera malgré cela à exister dans les derniers mois de la guerre , au moment des grèves dans les provinces puisque la censure les dissimulera aux parisiens. Ainsi dans Le populaire de Paris , les comptes rendus sont blanchis par la censure.

Pour finir la censure  par les journaux a fractionner et limiter l’aire de diffusion des informations. Seules certaines catégorie d’opinions sont informées mais jamais simultanément , c’est pourquoi la propagande peut à son tour intervenir en affirmant que la France ne s’est pas disloqué .

APPLICATION

Pour supprimer les informations gênantes , qu’ils ne fallait en aucun cas diffuser , les censeurs coupaient ces informations à coup de ciseau , laissaient alors des blancs qui apparaissaient dans les journaux diffusés . Les censeurs parfois voyaient les annonces comme des informations codés alors transmise à l’ennemi alors elles étaient également supprimé , c’est que l’on appelait un « numéro caviardé ». En voici un exemple nous provenant du «  courrier du Maine » un journal édité en Mayenne , une province de notre France.

     Cet exemple représente l’édition suivante du journal où le rédacteur parle de son numéro précédent qui a été caviardé par la censure politique , il est écrit «  Nos lecteurs ont pu constater que la censure avait fait de larges coupures dans le dernier numéro du Courrier. Ils ont le droit de connaître eux aussi les sujets que nous avions abordés dans les parties supprimées – une lettre de Msgr Charost et les Orphelins de la guerre – sans penser que nous compromettions la défense nationale. Nous allons donc indiquer les sujets, en évitant les commentaires qui ont paru dangereux à la censure politique. » 

                                  

c-Par les affiches :

Les affiches sont crées pour dénoncer la cruauté de l’ennemi et sa fourberie par des message court directe et percutant .

Exemple : l’affiche de Maurice Neumont paru en 1918 où il y est écrit «  par deux fois j’ai tenu et vaincu sur la Marne , civil mon frère, la sournoise offensive de la paix blanche va t’assaillir à ton tour , comme moi , tu dois tenir et vaincre , sois fort et malin. Méfie toi de l’hypocrisie Boche.

      Exemple : « On les aura ! »Affiche qui représente un soldat qui incite les autres à le suivre pour faire tomber l’ennemi, elle représente le second emprunt de la défense nationale en 1916.

Des affiches sur «  la journée du poilu » sont créés pour glorifier celui-ci .D’autres montrent des soldats français en position de gloire alors que le soldat allemand lui est montré avec mépris , il était tenu comme le symbole de la barbarie. Elles  pouvaient aussi montrer les veuves et les orphelins de la Grande guerre. Elle étaient destinés à demander de l’aide à la population. Nous avons le nom de quelques illustrateurs de ces affiches de propagande comme Jean Droit, Lucien Jonas, Auguste Leroux et Maurice Neumont pour ne citer qu’eux.

Mais , la France qui en 1914 est un pays rural contrairement à l’Allemagne industrialisé , va lancer une propagande sur le sol et la terre française qui consiste à dire aux paysans que la terre sur laquelle il travaille tous les jours peut être pris par l’ennemi et que l’Etat par cette propagande l’invite fortement à la défendre car c’est son outil de travail en donnant de l’argent pour la guerre

Rôle très important des enfants

La propagande tout au long de la guerre , a beaucoup utiliser l’image des enfants combattants. En effet l’utilisation de celle-ci était un signe incontestable d’une guerre totale. La guerre montre ses futurs hommes , elle est faite pour la génération future c’est à dire les enfants. 

d-Par le cinéma , les annales de guerre

Cette guerre fut la fondatrice du cinéma utilisé par le gouvernement. C’est le premier conflit de l’histoire où l’image verra son enregistrement , son emploi et sa diffusion être encadrées par des intêret bien supérieur à un simple divertissement. En effet il est surtout mis au service de la propagande à partir de 1917 , date à laquelle le ministère de la Guerre crée la S.P.C.A , c’est à dire la fusion des 2 sections existantes , elle représente sa propre Section Photographique et Cinématographique. Cette section a pour objectif de permettre , je cite «  la réunion d’archives aussi complètes que possible concernant toutes les opérations militaires » et « rassembler  pour la propagande française à l’étranger , des clichés et des films susceptibles de montrer la bonne tenue des troupes, leur entrain et les actions héroiques qu’elles accomplissent »

Des centaines de bandes d’actualités sont alors tournés pendant le conflit notamment depuis 1917 sous le noms des Annales de la guerre . Au total la S.C.P.A aurait tourné 930 film ce qui représente une production colossale qui montre bien l’intérêt politique et militaire du cinéma

La S.C.P.A regroupent ces films sous différentes catégories , qu’elle appelle «  structures de diffusions spécifiques . Deux sont consacrées  au maintien du moral des troupes nommées le «  cinéma au poilus» en 1915 et en 1917 appelé «  le ciné cantonnements ». Une autre est consacré au moral de l’arrière particulièrement en zone rurale qui sera appelée «  des tournées cinématographiques»

La S.P.C.A  a été supprimée par arrêté  le 10 septembre dernier et les matériaux ont été récupéré par l’Instruction publique. Celle- ci montrait alors des milliers de film d’archive créé comme propagande mais souvent interdits car ils étaient suspects de renseigner l’ennemi ou de démoraliser le pays.

Ce que nous pouvions voir au cinéma n’était qu’en faite le résultat des attentes du gouvernement. Le cinéma était alors instrumentalisé à des fins propagandistes et très peu informatives , celui qui devait enregistré la réalité ne représentait-il pas alors les simples souhait de l’armée et du pouvoir politique de notre pays ? En effet c’était lors de ce conflit qu’est initié ,développé la propagande de guerre par le film .

La censure et la propagande ont été des outils de persuasion / perspicace / efficace pour faciliter la transmission de messages gouvernementaux . La France n'a pas lésiné sur les moyens entre la carte postale , les annales de guerres , les affiches , ou encore les lettres des poilus et enfin la presse. Elle a su deviner/ mettre en avant une stratégie qui lui a permis de gagner la guerre. En effet elles ont réussi a faire tenir les soldats et l'arrière durant 4 ans en les leurrant sur les réalités de la guerre , même si certains incorruptibles n'y croyaient pas .

Lexique

Dans l'armée, le patriotisme est le sens moral pouvant pousser un soldat à défendre les intérêts de son pays, plutôt qu'à céder aux attaques de l'ennemi.

1 mars 2009

documents propagande

tpe1002     tpe001    tpe2004

1 mars 2009

Question MEGA IMPORTANTE

J'ai une question MEGA SUPER IMPORTANTE! Merci de me repondre les filles!

Est-ce qu'il vaut écrire comme ça...

2009_03_01_121652

ou comme ça?

2009_03_01_122109

Quelle mise en page est la mieux?
Répondez moi vite s'il vous plait!

Bonne journée

1 mars 2009

Hé! J'ai enfin retrouvé mon trieur, et donc

Hé! J'ai enfin retrouvé mon trieur, et donc toutes les infos cumulées sur les TPE. j'me demandais, à propos de la bibliographies (vu que j'ai retrouvé mes sources) il ne faudrait pas avoir une même fiche pour toutes, étant donné que certaines ont les sources, d'autres pas. Mettre en commun?

ensuite, mes descriptions de tableaux, j'en fais quoi??

Miry, j'ai écrit une fois: "Omer Brunet écrit régulièrement pour l'association amicales des instituteurs et institutrices de la Mayenne. Le bulletin de l'assocation, en 1916, L'amical, fait paraître plusieurs poèmes. "à tous les "littérateurs" du territoire", "champs de bataille" sont des acrostiches annonçant le lieu où il s'est battu.

"les valeurs traditionelles -la famille, le travail, l'amour de la patrie- sont magnifiées. A un soldat forcément héroïque répond une population civile confiante en l'avenir et prêt à tous les sacrifices.

Et j'ai pris, dans un livre, des passages qu'écrivait un soldat... Mais ce n'est ni une lettre, ni une carte postale... Je mets ça dans "ceux réticents"??

j'ai des passages de journaux:
"il ne faudrait pas s'alarmer outre mesure des effets meurtriers des bombes asphyxiantes. Qu'on se rassure, ce n'est pas bien méchant" (le Matin, le 27.04.1915)

"Leur artillerie lourde est comme eux, elle n'est que du bluff. Leurs projectiles ont très peu d'efficacité [...] etous les éclats [...] vous font simplement des bleus" (le Matin, le 15.09.1914)

je vais également vous scanner les documents que ma maman m'a passé sur la propagande.

1 mars 2009

?

Bonjour,

Uh ok pour le récapitulatif! Mais le début de l'intro je l'ai refait hier soir, je te l'ai même montré Marine!
Sinon là je vais continuer ma partie, je rame vraiment! -__-'
Qui fait la partie avec les grands hommes?

Bisous
bonne journée

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propagande et censure lors de la grande guerre
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