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propagande et censure lors de la grande guerre
1 mars 2009

Impact sur société / Limites

Voila ma partie! Jeanne je te laisse le soin de placer Omer Brunet... dans la seconde partie!
Jeanne, Pourrais-tu m'envoyer tout le dossier dans l'après midi pour que je l'imprime ? Merci d'avance

L’impact sur la société:


      La propagande et la censure ont joué un rôle très important auprès des civelots (civils). En effet si ces dernières n’avaient pas été mises en place est-ce que les français auraient voulu aller combattre? Pas sûr puisque la propagande a pour but de montrer que la France et ses combattants sont prêts pour la lutte jusqu’à la fin. Avant 1917 la propagande et la censure exercent un réel pouvoir sur la population française restée à l’arrière ainsi que sur les bigorneaux (soldats). En effet elles permet aux civils de rester «positifs», elles les rassurent sur leurs proches partis sur le front. Grâce à elles, ils gardent espoir d'un jour les revoir. De plus des affiches de propagande incitent les français à verser de l'argent pour financer la guerre, c'est-à-dire, entre autre les armes et les uniformes. Après la guerre de l'argent est encore demander mais cette fois-ci c'est pour reconstruire les villes détruites durant les 4 terribles années. Le 7 août 1914, le chef du gouvernement français lance un appel aux femmes pour qu'elles aillent travailler. Tous les hommes étant partis combattre, il y a un manque de main d'œuvre alors on fait appel aux femmes. Dans les villes, celles qui fabriquent des armes dans les usines sont appelées les «munitionnettes». De 1914 à 1918 les femmes auront fabriqué 300 millions d'obus et plus de 6 milliards de cartouches. Durant cette période les femmes distribuent le courrier, s'occupent des tâches administratives et conduisent les véhicules de transport. Dans les campagnes, elles s'attellent aux travaux agricoles. D'autres s'engagent comme infirmières dans les hôpitaux qui accueillent les soldats blessés et certaines sont des marraines de guerre, c'est-à-dire qu'elles écrivent des lettres d'encouragement et envoient des cubes (colis) aux soldats. Leurs rôles est de remonter le moral des combattants.

femmes

Femmes de tous âges fabriquant des obus, France, 1917.

 

La propagande et la censure fonctionnent aussi sur les bigorneaux (soldats) car la propagande exalte le sacrifice pour une bonne cause, c'est-à-dire qu'elle montre aux combattants que la patrie les a nourri et que maintenant il faut la défendre. Cette propagande fondée sur l'héroïsme et le sacrifice du soldat français veut montrer que ce soldat est supérieur au soldat allemand, qui lui est un lâche et un fourbe. Pour que les français partis combattre  n'est pas peur de se donner corps et âme dans la bataille on met en avant le culte du soldats tombé au champ d'honneur. Ce mythe avait un réel impact sur les bigorneaux (soldats) car c'était comme si la nation les encourageait. Après l'année 1917, la propagande et la censure ont connu un déclin. En effet les français restés à l'arrière ainsi que les soldats sont las et découragés. Cette attitude est survenue car le gouvernement avait promis aux français que cette guerre 14-18 ne durerait pas longtemps. La population s'attendait à une courte guerre à laquelle il fallait être fier de participer. Cependant les français sont devenus méfiants car ils se rendent compte que le gouvernement a manqué de transparence envers eux et désormais ils lisent des journaux tels que «Le Canard Enchaîné», journal qui transmet la vérité. Les soldats sont eux aussi fatigués de combattre dans une guerre aussi longue, ils se sentent trompés par la nation française. A leur retour en 1918, la presse française s'attire le mépris des soldats car ils découvrent que les journaux avaient édulcoré la réalité douloureuse et pénible de la guerre. Par exemple dans le journal Le Matin on pouvait lire : «il ne faudrait pas s'alarmer outre mesure des effets meurtriers des bombes asphyxiantes. Qu'on se rassure, ce n'est pas bien méchant» (le 27 avril 1915) ou encore «Leur artillerie lourde est comme eux, elle n'est que du bluff. Leurs projectiles ont très peu d'efficacité [...] et tous les éclats [...] vous font simplement des bleus» (le 15 septembre 1914). Dans L'Intransigeant un article du 17 août 1914 disait «Les balles allemandes ne tuent pas. Camelote allemande. Balles et blessures inoffensives.». Les combattants ayant vécus sur le front durant ces 4 années, savent pertinemment que ces déclarations sont fausses, que la guerre n'est pas rose et qu'au début la France était loin d'être vainqueur. Le fait que les journaux est mentis est diffusé par les soldats, aussi la presse perd la confiance des lecteurs qui se rendent compte que la vérité était loin d'être celle décrite dans les journaux.

 

 


Les limites:


  Malgré certains journaux qui se soumettaient aux réglementations du gouvernement, d'autres ont cherchés à les détournées. Le Canard Enchaîné est un journal hebdomadaire et satirique crée le 10 septembre 1915 en riposte à la censure et au bourrage de crâne. Pour détourner ces derniers, Le Canard Enchaîné a choisis le rire. C'est la seule arme utilisable face à la censure avec laquelle le journal a poursuivit un combat rusé. Le Canard Enchaîné a donc recourt à des antiphrases, des démentis qui valent confirmations ou des phrases à l'envers. Ce journal avait mis en place tout un arsenal pour essayer de faire passer les vraies informations sans se faire censurer par le gouvernement français. Il y a aussi des auteurs tels que Albert Londres qui se sont battus contre la censure et la propagande. Albert Londres était reporter lors de la Grande Guerre et pour que ses reportages soit diffusés il rusait autant qu'il le pouvait. Cependant cela échouait parfois et dans ces cas-là la censure interdisait en totalité ses reportages. Albert Londres à couvert jusqu'à la fin de 1918 la plupart des fronts de la Grande Guerre (France, Belgique...) dans un état d'esprit rebelle et acharné à dire la vérité. «Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie.» Cette maxime d'Albert Londres résume l'idéal de ce professionnel de l'information. Il a notamment écrit un ouvrage, Contre le bourrage de crâne, qui réunis ses reportages durant la période 1917-1918.


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Ouvrage d'Albert Londres, Contre le bourrage de crâne.

 

Cependant Albert Londres devient «indésirable» et son nom figure en tête d'une liste noire, établie par l'état-major, assorti de la mention «mauvaise tête». Le haut commandement déposera même une plainte contre lui pour «insolence» et «insubordination» auprès de la direction du Petit Journal, qui soutiendra néanmoins le grand reporter.


Euh j'ai une question dans les parties d'Anissa et Marine il n'y a pas de photos/images?

Sinon il ne faut pas oublier de mettre de la pub dans le journal!

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Commentaires
L
merci pour cette article qui m'a bien aidé pourriez vous faire un article sur la propagande pendant la bataille de Verdun merci d'avance
J
lâche et un fourbe. Pour que les français partis combattre n'est pas peur de <br /> <br /> "Le fait que les journaux est mentis est diffusé par les soldats,". Non, c'est "le fait que les journaux aient menti... Mais c'est pas très correct...<br /> "les affirmations mensongères des journaux sont dénoncées par les soldats", non?<br /> <br /> ont cherché à les détourner.<br /> <br /> Le Canard Enchaîné a choisi le rire
propagande et censure lors de la grande guerre
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