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propagande et censure lors de la grande guerre
19 février 2009

infos des archives

Sur la plan idéologique aussi bien que sur le plan économique il s'agit pour les gouvernement de tirer profit du patriotisme pour alimenter les caisses de l'Etat tout en maintenant le moral de l'arrière. La solidarité s'exprima d'abord d'une manière spontané et modeste.

Les affiches et les cartes postales imprimaient pour encourager la souscription aux bons et obligation de la Défense Nationale.

A partir d'octobre 1918 la France manquait d'argent donc l'emprunt de la libération fut lancer: 5 films de propagande (en mayenne) en faveur de l'emprunt furent acheminés dans le département par une camionette-auto équipée du matériel nécessaire: on promet des trophées de guerre aux rondissements qui fourniraient le plus gros effort de souscription; car selon un intérêt bien compris « on ne peut défendre sa fortune privée qu'en solidant la fortune publique

La rançon du silence (affiche)

Tous les domaines de l'activité furent conditionné par l'effort de guerre. Et quand l'enthousiasme raisonné des population risquait d'être perturbé il fallait éviter que le doute ne s'introduise dans les esprits. Aussi toute s les manifestations de nature à détourner les français de la volonté de vaincre furent -elles étoufées,

La censure d'abord sur la presse:

Le régime de la presse fut modifié, la loi du 9 août 1849(art9) autorisait l'autorité militaire à saisir, suspende et interdire le journal la 5 août 1914, complète celle ci pour la reconstruction. Pour exhorter les Français à participer à l'effort de guerre le gouvernement sollicita le concours d'artistes connus: ainsi, certaines affiches conçues en 1915- et 1920 portent- elles les signatures de Poulbot, Steilen, Naudin et Besnard. Ces artistes s'impliquèrent avec enthousiasme dans l'entreprise de persuasion commandité par le gouvernement français est un réel consensus s'établit entre les illustrateurs et les peintres pour servir la cause nationale. Si, de leur côté, les caricaturistes de la presse politique s'attachèrent à maintenir le moral des combattants et à susciter la solidarité nationale. Au front, certains artistes mobilisés comme Dunoyer de Segonzac, Forain et Scott exécutèrent croquis, dessins et peintures qui demeurent d'éloquents témoignages de la souffrance des combattants. Dans la bataille, l'utilité spécifique des artistes s'ilustra de façon éclatante lors de la création, en août 1915, de la première unité de camouflage constituée d'illustrateurs de peintres et de décorateurs de théâtre dont l'ingéniosité à mystifier l'ennemi fut d'une telle efficacité qu'elle modifia sensiblement la stratégie militaire jusqu'à la victoire finale.

Au moment les plus incertains de cette longue guerre, le message véhiculé par l'affiche fut toujours résolument optimiste: le soldat était un héros, la vicoire était toujours sûre et prochaine et l'horreur de la guerre passée sous silence.

L'EMPRUNT:

L'enlisement dans la guerre rendit nécessaire une mobilisation beaucoup plus massive des ressources financières du pays. En effet, en 1913, le budget annuel de la France était de 5 milliards alors qu'il atteindra une moyenne de 38 milliards par an durant la période de la guerre. Aussi Ribot, ministre des finances d'août 1914 à mars 1917, décida t-il, en novembre 1915, de recourir à l'emprunt d' Etat. Le lancement de ce premier de la Défense Nationale fut accompagné d'une campagne publicitaire efficace. En outre, son intérêt nominal , de 5% était très supérieur à celui des emprunts d'avant guerre. Il remporta donc un réel succès:l'Etat encaissa 13,3 milliards.

1914-1918:Les débuts d'une communication politique « grand public »

Les premières années au XX ème siècle furent marquées par une explosion de l'image publicitaire c'est durant la guerre 14-18 que l'affiche illustrée, détournée, de sa vocation commerciale primitive, devint un outil de propagande pour le gouvernement français. L'image ne vantait plus produit, mais les vertus patriotiqyes et civiques, l'esprit de solidarité nationale, le courage voire l'héroîsme et le sens du sacrifice... Ainsi débutait l'ère de la communication politique populaire.

Les campagnes d'affiche magistralement orchestrées par l'Etat à partir de 1915 étaient principalement destinées à assurer le financement de la guerre. Elles s'amplifièrent chaque année puisque 4 affiches différentes furent crées en 1915, 13 en 1916, et 16 en 1917, une quarantaine en 1918 et enfin plus de 90 en 1920lors des emprunts.

Anissa

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